Mazères : la Bastide Industrieuse
Au sein de ce patrimoine, on citera l’église paroissiale dont la construction entamée le 10 novembre 1687, achevée et agrandie au cours des siècles, ne sera terminée qu’en 1885 par la pose de la flèche du clocher. Si les maisons à colombages qui l’entourent datent du XVIIe siècle, la halle qui lui est adjacente n’a été terminée qu’en 1850. Les rues Gaston de Foix et Martimor comptent de nombreux immeubles remarquables, dont la Maison Martimor, propriété d’une famille des Comtes de Foix dont les origines remontent au XVe siècle et toujours occupée aujourd’hui par sa descendance.
Rue de l’hôtel de ville, l’ancienne résidence des abbés de Boulbonne, construite en 1575 et partiellement reconstruite en 1798, abrite les services de la Mairie . Place des Tourelles, un immeuble à l’allure prestigieuse, l’ancien couvent des Dominicains, construit dans le style néolithique en 1878, a été transformé en centre de séminaires et conférences.
Sur la rive droite de l’Hers, l’Arche du vieux Pont », vestige du pont détruit, lors des toujours mémorables crues de l’Hers et de l’Ariège en 1875, attire toujours les regards par son aspect romantique.
Aujourd’hui, l’orgueil de la ville est constitué par l’Hôtel d’Ardouin qui abrite le musée du vieux Mazères et prochainement les vestiges et le mobilier issus des fouilles de la nécropole mérovingienne de Bénazet.. Construit en 1580 par Pierre de Garrigues, riche marchand pastelier, il comporte tout naturellement, à côté de collections d’objets venus de la préhistoire jusqu’aux vestiges de la prestigieuse Abbaye de Boulbonne, une salle entièrement consacrée à la culture et à l’industrie du pastel, cette plante ordinaire qui fournit un bleu légendaire.
Consciente de l’attrait de ce patrimoine historique, la Municipalité a installé un superbe camping classé 3*** de 127 emplacements dans un parc de 8 hectares, le long des rives de l’Hers aménagées pour la pratique des activités nautiques. Il complète le centre de vacances pour groupes du Domaine de Garabaud ainsi que les gîtes ruraux et chambres d’hôtes offerts en ville et aux environs .
Autre point fort du domaine touristique ornithologique, unique en Midi-Pyrénées, indigène et migratoire (sa description figure il constitue une halte migratoire pour les privilégié pour la reproduction. Sur le site, la richesse du terroir de la région.
De la ville : le parc environnemental biotope exceptionnel de lafaune ornithologique au chapitre « Découvertes). Vaste de 70 hectares, oiseaux survolant la région et un biotope ferme auberge vous permettra d’apprécier la
L’élément le plus médiatique de l’économie touristique de la ville est toutefois sans conteste, les Fêtes Médiévales qui ont lieu le 1er week-end d’août de chaque année et qui rappellent, avec la participation de plusieurs centaines de figurants, un événement remarquable de l’histoire de la ville, chaque fois différent mais toujours à la gloire de Gaston Fébus.
Les villages autour de Mazères Saint-Quirc
Village le plus septentrional du canton et de la Communauté de communes, étiré le long de la D27 et proche de l’ancienne Abbaye de Calers, ancienne commanderie de Malte, Saint-Quirc tirerait son nom de Saint-Cyr, martyrisé sous le règne de Dioclétien.
Les abbés de la Basilique Saint Sernin de Toulouse qui auraient reçu une partie de ses ossements, auraient érigé la chapelle de Saint-Quirc au XIe siècle. Agrandie au XVIe siècle, elle recevra sa flèche au XIXe siècle.
Bien que peuplé de moins de 300 habitants,
Le village dispose d’un très beau terrain de football, d’une salle polyvalente, d’une épicerie, d’une boulangerie et d’un café restaurant qui lui apportent une animation que lui envieraient des localités plus importantes.
Sa forêt d’eucalyptus, parcourue par d’agréables chemins de randonnées y attire également de nombreux visiteurs.
Ussac
À moins d’un kilomètre au sud de Saint Quirc, Lissac s’étire comme ce dernier le long de la D27. Peuplé à l’époque de la Révolution de près de 900 habitants, le village n’en compte guère plus de 170 aujourd’hui malgré le dynamisme de sa population.
Un château du XVIIe siècle, résidence privée, une église dotée d’un clocher original et comportant un important mobilier d’époque, construite comme celle de Saint Quirc, sur les fondations d’une chapelle du XIIe siècle, et quelques fermes remarquables agrémentent ce joli village typiquement Bas ariégeois.
Labatut
Érigé sur le coteau, un peu en arrière de Lissac, Labatut ne compte guère plus de 80 habitants ; il a néanmoins l’avantage de pouvoir s’enorgueillir de la présence sur ses terres d’un élégant château du XVIIIe siècle au lieu dit « La Tour », aménagé par sa propriétaire en gîtes ruraux de prestige. Une charmante église reconstruite en 1721 complète le patrimoine historique de la bourgade.
Autre agrément très apprécié de Labatut, sa situation très dégagée sur le coteau qui en fait un point de vue idéal sur les collines et les plateaux du Lauragais et le point de départ de nombreux chemins de randonnée dont le plus joli est certainement celui qui côtoie le ruisseau de la Jade.
Source Pyrénées Magazine
Le Pèlerin