En Algérie, avant l'Indépendance
Chacun la nomme à sa manière : «Madame La France», «França», «l’Enfrance», «l’Affrance», «Amour déçu», c’est selon.
«Se remémorer ou interpréter ? Aller vers des séquences vécues ou oser le déplacement du sens ? Péripéties ou Histoire ? Voyage à l’intérieur ou à l’extérieur de soi ? (…) Chacun raconte une histoire écrite dans une île qui ne m’est pas tout à fait étrangère. Je scrute les visages et les lieux et je m’interroge : ce retour sera-t-il fidèle à ce qui fut ?», s’interroge Behja Traversac dans son texte Saison française. Fidèles ou pas à la réalité qui fut, les récits laissent tous entrevoir le profond attachement de chacun à l’Algérie. Et aussi à la France.
Textes de : Nora Aceval, Christiane Chaulet Achour, Gil Ben Aych, Albert Bensoussan, Maïssa Bey, Alice Cherki, Aziz Chouaki, Hélène Cixous, Jean Daniel, Nabile Farès, Louis Gardel, Jean-Jacques Gonzales, Jean-Jacques Jordi, Mohamed Kacimi, Anne-Marie Langlois, Arezki Metref, Nourredine Saadi, Boualem Sansal, Leïla Sebbar, Morgan Sportès, Benjamin Stora, Habib Tengour, Behja Traversac, Alain Vircondelet, Bernard Zimmermann.
L'auteure
Leïla Sebbar est une auteure franco-algérienne. Elle a quitté l’Algérie à ses dix-huit ans pour venir en France étudier la langue et la littérature françaises. Ses écrits, pour certains autobiographiques, sont le fil qui recoud la déchirure entre l’Algérie et la France.
Le Pèlerin