Alger aura son parc avec un jardin italien
Imaginez toujours à Alger que le parc des Grand vent de Dely Ibrahim abritera aussi des infrastructures sportives ludiques et culturelles et apportera ainsi un poumon vert à la capitale venant ainsi completer les autres poles à savoir le parc de la Concorde, la forêt de Baïnem, le jardin citadin méditerranéen de Bouinan, le parc de Sidi Abdellah, la forêt de Sidi Fredj et Zéralda, et le jardin public de Oued Semmar.
A l’instar des capitales du monde, Alger aura bientôt un parc, d’une superficie de 630 hectares, digne d’une métropole. Il s’agit du parc des Grands Vents de Dely Ibrahim, baptisé «Dounia», l’un des plus grands espaces verts du monde, actuellement en cours de réalisation dans le cadre d’un partenariat algéro-italien. A ce propos, deux contrats ont été signés dimanche dernier. Le premier entre le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et l’EDEVAL (Entreprise des espaces verts d’Alger) et le second entre la société italienne «Les pépinières Michellini» et l’EDEVAL. Ces contrats, dont la signature a eu lieu en présence de Cherif Rahmani et de représentants italiens portent sur l’aménagement du parc par l’implantation, dans les semaines à venir, de 20 000 arbres et arbustes. Le projet est financé par un don italien de 5,9 millions d’euros consacrés en partie à la réalisation d’un jardin italien, sur une superficie de 100 hectares, dont l’étude paysagère a été finalisée par l’université de la Tuscia (Italie), avec la réalisation du programme de plantations méditerranéen, dont 750 palmiers adultes washingtoniens, 1 122 arbres adultes et 18 600 plants de diverses espèces méditerranéennes.
Le parc des Grands Vents abritera aussi des infrastructures sportives ludiques et culturelles. Certaines de ces infrastructures sont déjà en cours de réalisation, à savoir la clôture du site, la maison de l’environnement et du développement durable, les retenues collinaires, la passerelle qui fera la jonction entre les deux rives du parc. Le choix de l’EDEVAL, entreprise publique locale, facilitera le transfert du savoir-faire aux entreprises nationales et locales en matière de techniques paysagères et de réalisation de parcs. Le parc Dounia vient combler un déficit en matière d’espaces verts dont souffre cruellement la capitale qui connaît une incroyable avancée du béton. Ce parc est intégré à plusieurs autres pôles, à savoir le parc de la Concorde, la forêt de Baïnem, le jardin citadin méditerranéen de Bouinan, le parc de Sidi Abdellah, la forêt de Sidi Fredj et Zéralda, et le jardin public de Oued Semmar qui s’étend sur 32 hectares.
Source La Tribune