/fdata%2F0259794%2Favatar-blog-797737-tmpphpllATB3.jpg){kind=avatar}
Expatriés français en Algérie : prudence sans psychose
La prudence doit être de mise, mais sans toutefois se laisser aller à une quelconque exagération du risque sécuritaire qu'encourraient les expatriés français en Algérie, affirme-t-on à l'ambassade de France pour qui aucune «remise à l'ordre» n'a été adressée aux entreprises françaises par l'ambassadeur de France à Alger.
La règle générale pour l'ambassade de France à Alger, c'est donc d'être prudent et de prendre «toutes le mesures nécessaires» pour assurer la sécurité des Français travaillant en Algérie. De quelles mesures s'agit-il ? «On ne communique pas ce genre de détails, il ne faut pas non plus aider les terroristes», nous répond-on en toute logique. Quant aux entreprises concernées, «elles sont libres de prendre les mesures qu'elles estiment indispensables pour la sécurité de leurs employés dont les expatriés». Chaque société jugera de l'ampleur des dispositions à prendre selon ses contraintes, ses conditions de travail et son degré d'implantation en Algérie, explique-t-on.
Les propos de l'ambassadeur de France tenus devant des fonctionnaires de la chancellerie et des responsables de sociétés françaises basées en Algérie confirment ceux qu'il a tenus deux semaines auparavant devant quelques représentants de la presse algérienne et dans lesquels il avait estimé qu'il était «hors de question pour les autorités françaises de céder devant une quelconque psychose, sans pour autant négliger la protection de nos concitoyens». Lors de cette même rencontre avec la presse, Bernard Bajolet avait fait remarquer aux journalistes que les menaces d'Al-Qaïda contre la France «ne sont pas nouvelles», tout en constatant que ce qui se passe actuellement sur le plan sécuritaire en Algérie est «très différent de la situation des années 90». «Les attentats kamikazes permettent de faire beaucoup de dégâts avec des effectifs faibles», a-t-il ajouté. Pour M. Bajolet, le «franchisage Al-Qaïda donne une représentation internationale et moins locale du terrorisme».
Source L’Expression
Le Pèlerin
