Le Métro d’Alger, la plus grande fierté des Algériens, sera mis en service en août 2008, a appris APA de sources officielles
D’un coût estimé entre 70 et 80 milliards de dinars, le métro d’Alger est appelé à transporter à terme, à l’heure de pointe, 21 000 voyageurs dans le sens Oued Koriche-Haï El Badr et 27 000 voyageurs dans le sens Haï El Badr-Oued Koriche. Ce nombre devrait atteindre 38 000 à 41 000 voyageurs sur ce tronçon considéré comme le plus fréquenté.
Le projet du métro d’Alger prévoit un réseau constitué de trois lignes totalisant 56 km de tunnels et 54 stations.
Le tronçon de 12,5 km Oued Koriche - Haï El Badr constitue un axe prioritaire du fait qu’il traverse huit communes, à savoir Bachdjarah, El Maqaria, Hussein Dey, El Hamma, Sidi M’hamed, Alger Centre, Bab El Oued et Oued Koriche.
Le tracé initial du métro a connu des extensions qui couvrent 3,4 km de tunnels (place Emir Abdelkader-El Hamma), six stations, une plate-forme ferroviaire, un complexe de maintenance (18 ha) et un bâtiment administratif.
La réalisation des infrastructures (tunnels, stations et complexe de maintenance) a atteint un taux d’avancement de plus de 90%.
Les travaux de génie civil des plus grands tronçons (9,1 km), entamés en janvier 1990 sont déjà achevés.
Depuis le début des travaux, le projet du métro a été confronté à de multiples contraintes liées à la lenteur des expropriations des terrains pour cause d’utilité publique.
En outre l’approvisionnement irrégulier en matériaux de construction et enfin l’interruption de l’usage des explosifs entre 1993 et 1999 (ndlr : pour cause d’embargo international) expliquent pour partie ces contraintes.
Le projet du métro d’Alger permettra, une fois opérationnel, d’atténuer le problème du transport dans la capitale paralysée par d’interminables embouteillages, dûs à l’inadéquation entre le parc roulant, en constante évolution et le réseau routier, qui date de l’époque coloniale.
Source bahdja.com
Le Pèlerin