Nouvelle Ville de Boughezoul
Bounatiro présente une nouvelle maquette
Le Dr Loth Bounatiro de l’université de Blida a présenté au 56e salon international des innovations technologiques de Bruxelles une proposition de maquette pour la nouvelle ville de Boughezoul.
Le projet d’une conception futuriste se veut écologique et «para-catastrophes naturelles», a valu à l’Algérie sa 6e médaille scientifique.
«Ce projet de réalisation d’une ville idéale se veut avant tout rassurant contre les calamités dues aux catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les inondations, cyclones, tempêtes, foudre...d’une part, et d’autre part, confortable, et en harmonie avec les aspirations environnementales en matière de développement durable, d’économie d’énergie, d’amélioration de la santé de l’homme, et du respect de l’environnement», explique M. Bounatiro dans un résumé.
Les catastrophes naturelles sont donc au cœur des préoccupations urbanistiques et architecturales du professeur non seulement dans le choix du site (construire loin des failles, des régions de glissement, des plaines à nappes phréatiques, bords des oueds…).
«Dans tous les cas de figure, une étude préliminaire de site, technico-environnementale, sismo-tectonique, géologique, climatologique suivie des études d’impacts et de dangers est nécessaire aussi bien pour un projet de construction d’une bâtisse individuelle, collective, agglomérations urbaines, d’intérêt public ou implantation de nouvelles villes tissant le plan national de l’aménagement du territoire», estime le Dr Bounatiro.
Pour ce qui est de l’architecture des bâtisses, le chercheur les souhaite aux formes plus arrondies, symétriques et aérodynamiques pour permettre une équité de répartition des contraintes externes quant à la directivité de l’onde sismique ou hydrique permettant à la bâtisse de mieux résister aux tensions.
L’aspect urbanistique de la ville a aussi son importance. «L’une des formes les plus idéales est la ville en forme de toile d’araignée avec un centre névralgique et des quartiers circulaires et concentriques, disposés suivant le degré d’importance socioprofessionnelle», explique M. Bounatiro. «Parmi les multiples nouveaux matériaux, procédés et techniques de construction durables qui s’y développent dans le monde». Selon lui, ces techniques sont formées de «matériaux durables lui assurant un comportement stable, une grande résistance structurale et une longévité incomparable. La composition et la conception du panneau emboîtable lui confèrent des propriétés isolantes remarquables, adaptées à tous les climats, résultant en des maisons naturellement plus confortables et plus économiques à chauffer ou à climatiser».
Source La Tribune
Le Pèlerin