
« La direction ne veut rien savoir, c'est un bras de fer qui s'annonce » déclarait le même salarié. L'autre point négocié par les représentants des syndicats, c'est l'embauche. Il y a trop d'intérimaires et pas assez de CDI, estiment les syndicalistes qui redoutent une précarisation du métier. Cependant ils ont prévenu que la grève était reconductible, « un phénomène exceptionnel ». Ils sont prêts à tenir ce pari. « On reste ferme » disaient les salariés hier matin. « De toute façon, on ne peut pas délocaliser la montagne ». Hier soir on en était toujours au même point. La direction concédait 3 % d'augmentation aux salariés, ce que les syndicalistes jugeaient insuffisant. En conséquence de quoi la grève a été reconduite pour au moins 24 heures. D'autre part, la CGT indique qu'elle suit de très près la situation de l'entreprise, dans la perspective d'une reprise par un autre groupe. On sait que Rio Tinto est vendeur, mais pour l'instant, il semble qu'il n'y ait pas d'acheteur. Les salariés, eux, sont inquiets.
Source La Dépêche du midi
Le Pèlerin