La Banque mondiale évalue le secteur du transport et des travaux publics en Algérie
Plus de 60 % des routes sont en mauvais état
Un rapport d’évaluation de la Banque mondiale sur les secteurs du transport et des travaux publics, a révélé de nombreuses défaillances qui caractérisent ces deux secteurs, les estimations de l’instance internationale ont indiqué que 60 %des réseaux routiers sont en mauvais état.
L’efficacité des services de transports diffère d’un service à l’autre, mais certains ont contribué, par leur retard, à entraver la croissance et la productivité dans un certain nombre de secteurs économiques. Le rapport a observé que les trois quarts des aéroports activant en Algérie enregistrent moins de 10 vols par jour, ce qui est en deçà des niveaux adoptés sur le plan international.
Le rapport de l’instance internationale intitulé « correction des défaillances des infrastructures dans le domaine du transport et des travaux publics » a précisé que l’Algérie a affecté des investissements et des moyens financiers considérables qui représentent 21,5 % de l’enveloppe réservée entre 2001 et 2004, et estimée à 7 milliards de dollars, ce qui représente 4 % du produit intérieur brute entre 2005 et 2009, et plus de 7 % du PIB hors hydrocarbures.
Par ailleurs, le même rapport a assuré que les services de transport public ne répondent pas entièrement aux besoins des habitants algériens, la durée moyenne de déplacement de l’Algérien dans les transports publics est de 80 minutes par jour, c’est pourquoi le rapport a appelé à la nécessité de développer la qualité des transports, notamment à Alger.
Bien que l’Algérie enregistre le plus haut taux de couverture du réseau routier, comparé au nombre d’habitants, avec 3.3 km pour 1000 habitants, en plus d’un taux de routes goudronnées de 72 %, il reste que 60 % des routes sont en mauvais état.
Source El Khabar
Le Pèlerin