Grève nationale de trois jours à partir du 10 février
L’intersyndicale de la fonction publique revient à la charge, en annonçant une grève nationale de trois jours à partir du 10 février, ponctuée d’un sit-in devant le palais du Gouvernement. L’annonce a été faite hier, au cours d’une conférence de presse tenue au siège du SNAPAP.
«Cette grève s’inscrit dans le prolongement du mouvement de contestation qu’entreprend l’intersyndicale autonome de la fonction publique, face au refus du dialogue des autorités», a déclaré M. Saâdali, secrétaire général du SNAPAP.
Les revendications de l’intersyndicale gravitent, principalement, autour de l’augmentation de salaire des agents de la fonction publique, par l’abrogation de l’article 87 bis et l’augmentation du point indiciaire, l’ouverture de négociations sur les statuts particuliers et les régimes indemnitaires des différents secteurs, l’intégration des enseignants contractuels, la titularisation des vacataires et l’instauration d’une pension de retraite digne, avec un réel pouvoir d’achat.
Par ailleurs, M. Saâdali a estimé que la réponse du gouvernement, avec la subvention de certains produits de consommation courante, est une mesure «populiste, électoraliste et conjoncturelle». Il a ajouté que «c’est une solution de colmatage que l’Etat peut remettre en cause dès que les élections seront passées».
Il a précisé en outre que le problème ne réside pas dans l’augmentation des salaires mais plutôt dans la préservation du pouvoir d’achat. Dans ce sens, l’intersyndicale propose une solution en deux actions. «La première serait que l’Etat abandonne la logique de l’économie de rente au profit d’une économie de production.
Source El Watan
Le Pèlerin