RCD
Saïd Sadi candidat à la présidentielle de 2009
«Tout le monde peut postuler aux élections présidentielles de 2009 sur la base d’un bilan et de projets», a déclaré, hier, M. Said Sadi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie. La seule condition émise par le conférencier est «le scrutin doit se dérouler sous l’œil des observateurs internationaux».
C’est en marge de l’installation de la fédération nationale des élus locaux, «instance novatrice», que le leader du RCD avancera sa revendication. Tout en confirmant sa candidature pour ce rendez-vous électoral, le conférencier mettra l’accent sur la nécessité d’aboutir à une alternance au pouvoir, qui est, d’après lui, «une exigence de notre temps». «Celui qui fait de la politique a pour but évidemment d’arriver au pouvoir ou le partager, mais, une participation à une élection suppose un minimum de conditions», dit-il en attirant l’attention qu’il faudrait « agir vite notamment pour ce qui est de l’épuration des listes électorales». A propos de la révision constitutionnelle, Said Sadi affirme que son parti lancera, une fois intervenue, une campagne nationale et internationale pour engager tout patriote algérien dans ce projet décisif pour la nation.
Interrogé, par ailleurs, sur l’initiative de l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, lancée avec Hocine Ait Ahmed, président du FFS, et Abdelhamid Mehri, ancien SG du FLN en septembre dernier, M. Said Sadi la qualifie de «non événement».
Création de la fédération nationale des élus locaux
Revenant au sujet de la rencontre tenue à la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda, M. Said Sadi annoncera pour la première fois la mise en place d’une fédération nationale des élus locaux.
La fédération est appelée à fonctionner dans un cadre transpartisan. Pour ce qui est des objectifs, M. Sadi en citera 3 : assurer une formation interne en donnant à tous les élus les moyens d'exploiter aux mieux leurs prérogatives pour réaliser dans les meilleurs termes et délais les projets qui les attendent, œuvrer à faire de l'intercommunalité une méthode de gestion «solidaire», et défendre les élus quand ils auront à affronter ce qu'il a qualifié d' «abus» de l'administration. Qualifiant le RCD de parti de «proposition et d'action», il a déclaré que la meilleure façon de donner à l'entreprise d'aujourd'hui toutes les chances d'aboutir est de «rester fidèles à nos engagements, d'accueillir toutes celles et ceux qui veulent participer à la construction d'un service public digne des attentes de notre peuple».
Il est à noter que cette fédération, présidée par M. Boutata Ahmed, est composée de 31 élus alors que son bureau exécutif est constitué de 9 membres. Dans une brève allocution, M. Boutata a qualifié la fédération d'«école d'orientation pour les élus et d'espace d'échange d'idées et d'expériences entre eux», tout en appelant sur sa lancée à la révision dans les plus brefs délais des codes communal et de wilaya.
Source Horizons
Le Pèlerin