Citations
Vue d'Alger, AFN collections.
Citations recueillies sur www.pieds-noirs.org, avec l'autorisation des auteurs.
Les citations ont été choisies surtout dans la rubrique souvenirs/histoiresalger3.htm du site pieds-noirs.org...
«Dans le quartier de Belcourt à Alger... une petite boutique aux merveilles attirait irrésistiblement grands et petits. Il faut dire qu'elle offrait aux regards des passants le spectacle toujours magique des trains électriques miniatures [...]. Nous restions là, sans voir le temps passer, oubliant les devoirs, le nez collé contre la vitrine... [...] Un jour, ma mère m'a appris avec une espèce de douceur paisible que le fils de la boutique aux petits trains avait été tué dans sa rue. Nous fréquentions la même école, pourtant je ne me souviens pas avoir ressenti de chagrin, sans doute parce que la mort est un monde inconcevable lorsqu'on a quatorze ans [...] »
Luc Demarchi
« Quel beau quartier que celui de la rue Duc des Cars, j'ai fréquenté son école de 1947 à 7952, ce parapet qui surplombait la place du Forum et qui me permettait d'apercevoir la mer. Je pensais alors que cette image ne pourrait plus s'effacer de ma mémoire. Le club de basket-ball que nous avions formé avec les copains se nommait l'AERDC. »
Jean-Paul Wurtz (qui a vécu les terribles événements de mars 1962 à Alger, l'armée de France tirant sur une foule où il se trouvait, et qui en portera par ailleurs témoignage).
À quelqu'un qui, du Canada, demande si le lycée Delacroix existe toujours à Alger (avec sa cour et ses arbres), quelqu'un répond, Algérienne dans un autre ex européen...
« Le lycée Delacroix d'Alger existe toujours….Son nom est le lycée des Frères Barberousse »
Ghania Derouiche
« Et même si j'ai fait une carrière honorable de médecin de campagne, je ne suis pas devenu Béarnais, car ici, il me manque mes racines. »
«J'étais à Alger du 28 septembre au 2 octobre 2001. J'ai descendu la rue Michelet du musée Stéphane Gsell à la Grande Poste et je me suis arrêté à la librairie d'occasion «L'Étoile d'Or». Le vieil employé en blouse grise n'est plus là, et la machine à calculer mécanique et à stylet qui nous impressionnait tous a disparu. Mais le patron avec sa drôle de moumoute est toujours au poste. »
Alexandre Faulx-Briole (qui insiste sur l'idée d'un pays natal qui n'a pas disparu en 1962: le statut a changé, mais le pays existe toujours, vivant).
Sur la page de Bône/Hyppone/Annaba, quelqu'un parle d'un message d'un compatriote algérien (pas pied-noir, mais compatriote). Parole sur des villes algériennes, dont la « Ouaran de l'est », Bône/Annaba. L'amour pour les villes relie les rives et les gens plus qu'il n'apparaît.
A suivre…….
Nota : Ce texte tiré de l’œuvre ci-dessus indiquée est diffusé à des fins de vulgarisation de la culture Pied-Noir.
Que les auteurs en soient remerciés.
Votre serviteur un Pied-Noir d’Hussein-Dey se retrouve dans les propos de ce document.
Le Pèlerin