La Démocratisation en Algérie
«Un processus irréversible», souligne Mourad Medelci

La démocratisation de la vie publique en Algérie est désormais un processus irréversible. C’est ce qu’a affirmé, lundi, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, à Genève devant les représentants d’une cinquantaine de pays et d’organisations internationales, réunis à l’occasion de la première session de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme.
Le ministre a remercié l’ensemble des délégations pour leurs appréciations positives sur les efforts de l’Algérie en matière de droits de l’homme.
Cela, a-t-il souligné, démontre l’intérêt que portent les uns et les autres à la réalisation des droits de l’homme en Algérie, en rappelant que l’Algérie a entamé sa transition dans un contexte des plus difficile, car le terrorisme était une agression violente, mais qui n’a pas infléchi la détermination de l’Etat algérien à poursuivre la tâche de refondation de la gouvernance, ni différé la libéralisation de la sphère économique. Il a indiqué que l’Etat n’a pas renoncé à lutter contre le terrorisme, et a promu les libertés.
L’Etat, a-t-il poursuivi, a procédé de la conviction qu’à terme, et avec l’adhésion des citoyens, il mettrait en échec la criminalité terroriste et ouvrirait les espaces que la société algérienne était en droit d’attendre. Dans ce cadre, il ajoutera que «notre engagement dans cette voie est irréversible.» Toutefois, il expliquera que la recherche d’un juste équilibre entre liberté et sécurité n’est pas un exercice facile, mais l’Algérie s’est efforcée de traiter la problématique du phénomène du terrorisme dans la légalité, en tenant compte des impératifs du droit à la vie et du devoir de protéger la population. Par ailleurs, de nombreux intervenants à cette réunion avaient effectivement rendu un vibrant hommage à l’expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste, l’Algérie étant une école en la matière.
Le ministre a rappelé que pour l’Algérie, le combat qu’elle a livré au terrorisme n’a pas été vain, puisqu’il a permis à la communauté internationale d’en comprendre les ressorts, d’en analyser les manifestations et d’affiner sa propre stratégie de lutte pour la défense des citoyens. La poursuite de la réforme législative et la réalisation des différents projets de développement en Algérie démontrent que nous devons faire plus et mieux.
Enfin, il notera que les recommandations qui seront soumises demain à la plénière seront les bienvenues, espérant qu’elles permettront d’avancer ensemble et de nous soutenir les uns les autres dans la promotion et la protection des droits de l’homme, pour le plus grand bien de nos peuples.
Source Liberté
Le Pèlerin