2.9 28 juillet - Mercredi
Claudette et Rachid à Cherchell
Je me suis levé aux environ de 7h15. Chantal, Alain et Pierre se rendaient à Alger, Hussein-Dey et Maison carrée. Je suis à nouveau allé visiter la zone du marché…J’avais acheté la veille des fleurs artificielles à faire déposer sur la tombe de mon père. Chantal désirait quelque chose de similaire, mais je n’ai rien trouvé. Je me suis mis à filmer Cherchell ..Il fallait bien justifier le transport de la caméra que j’avais trimbalée depuis Toulouse. Je visitais les diverses boutiques du marché et achetait une serviette dont j’avais besoin au bain maure et à la plage (ces Algériens sont si pudiques…) Nous décidions de partir, Josette Claudette et moi sur Tipasa. Houria devant se rendre à Alger, se proposait de nous y conduire. Finalement nous rencontrions Anis qui est en fait Chercellois d’origine qui nous conduisait dans une 206 à injection toute neuve…Il était accompagné de son cousin Azziz qui bûchait l’informatique pendant que son cousin faisait la fête. Nous nous sommes rendus à la mairie de Tipasa et nous avons eu droit à une visite complète de la mairie. Les bureaux étaient très fonctionnels et très confortables, que ce soit le bureau du maire ou celui du conseil municipal. Au bureau des archives, je récupérais un acte de naissance de mon père…L’accueil était très chaleureux. Puis nous avons visité l’église dont il nous a été fait un bref historique et enfin les ruines ( du moins une partie d’entre elles car les ruines , à proximité de la mer, reposent sur un territoire immense et il nous aurait fallu beaucoup de temps pour les visiter ( encore un lieu à visiter pour la prochaine fois). Je vais essayer d’en savoir plus sur Internet pour mieux préparer cette visite. Nous avons visité le cimetière de Tipasa, là ou est inhumé mon arrière grand-père ainsi que 3 de ses enfants.. A proximité se trouvait un caveau au nom de la famille Roux de Monte Bello. Comme ma grand-mère était une fille Roux de Monte Bello, il s’agit certainement de membres de sa famille. Je donnais quelque sous au gardien qui nous promis de prendre soin de la tombe de notre arrière grand-père. Nous avons enfin visité le port avant de nous rendre dans un restaurant ou nous avons pris un déjeuner excellent. Une seule ombre au tableau, nous n’avions pas trouvé la tombe de notre grand-père Alexis…Il nous faudra nous renseigner au préalable un peu plus. Nous étions de retour à Cherchell aux environs de 17h00. J’en ai profité pour me baigner à la jetée nord du port …une eau toujours de cristal, un peu plus chaude que la veille…J’en profitais pour me doucher chez Milou…un gars vraiment sympa.
Nous sommes retournés au marché, Rachid, Yanis et moi. Yanis voulait une grosse pastèque. Celle que nous avons achetée pelait plus de 13 kg..!. Nous avons dîné chez Isma, un dîner poisson excellent comme toujours et avons discuté longuement jusqu’à 22h30. Puis nous sommes descendus au port, chez Milou plus précisément. Nous y avons pris le thé jusqu’à 2h00 du matin. Nous avons attendu en vain, l’arrivée des bateaux de pêche, mais , il était trop tôt. Nous avons bien essayé de prendre un ‘Créponé’ mais tous les magasins étaient fermés. Nous nous sommes couchés vers 2h30 du matin environ. L ‘après midi, Chantal, Alain et Pierre s’étaient rendus à Alger, à l’ambassade de France ou Pierre devait contacter Norbert Dolon, une connaissance faite par le biais d’Internet, puis à Hussein-Dey ou ils ont longuement poireauté afin d’avoir des renseignements sur la localisation de la tombe de leur grand-père…En fait le prénom de leur grand-père était erroné, ce qui a retardé les recherches…Maintenant les recherches peuvent reprendre sur le bon rail. Ils ont obtenus du service de l’état civil un acte de mariage de mes parents, ainsi qu’un acte de décès de mon père…Ces papiers pourraient s’avérer nécessaires si l’on me demandait une autorisation administrative pour faire construire la tombe de mon père. Pierre s’est rendu avec Youcef à la mairie d’Hussein-Dey ainsi qu’au cimetière ou il lui a été précisé qu’aucune autorisation administrative n’était nécessaire.
Le Pèlerin