Les Arènes Romaines
L'amphithéâtre dit des Arènes romaines, il dut servir à des spectacles bien différents de la corrida. Situé, par la meilleure route, à 5 km du centre de la cité (Esquirol) sa position excentrique est un élément de preuve que là se trouvait l'un des quartiers de la quinquiplex Tolosa d'Ausone. Construit au Ier siècle de notre ère, l'amphithéâtre a été le cadre de jeux de gladiateurs jusqu'à l'extrême fin du IVème siècle. Aujourd'hui réduit à 26 piliers très dégradés, squelette probable de la cavea, les gradins étant portés par une construction en bois, l'incertitude règne sur sa capacité, évaluée de 5000 à 15 000 places. Connu depuis toujours comme un lien exceptionnel, ce fût le Claux del diable, ou del dragon (1459, 1478). Les premières fouilles sérieuses ont été exécutées en 1878 par Théodore de SEVIN. Carrière de matériaux pour tout le voisinage, ces ruines servirent, selon la tradition, à construire ou réparer église et château de Saint-Michel-du-Touch. En 1921, on projeta de détruire ces vestiges pour reconstruire à leur place de nouvelles arènes ou, éventuellement, les intégrer à la construction neuve. Il n'en fut rien fait, et un classement à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques intervint le 9 février 1927.
La piscine des thermes : la natatio est située au sous-sol d'un immeuble de la cité d'Ancely. Y sont visibles : la piscine, des matériaux de construction, des céramiques, une fontaine représentant une gorgone, un puit reconstitué et des éléments permettant de comprendre le fonctionnement d'un hypocauste.
Sources : Archives Municipales de la ville de Toulouse
Le Pèlerin