Les cinq ennemis du désir
1. Les tabous
La sexualité des personnes âgées représente un des derniers tabous de notre société. Les vieux couples auraient le droit à la tendresse, la complicité. Pas au sexe. Le Dr Pierre Guillet, gériatre, s'interroge : "Pourquoi y aurait-il un âge où l'on perdrait son identité sexuée ?" Certains se laissent piéger dès la cinquantaine par ce genre de préjugés. Ce qui compte, c'est ce don on a envie on a envie. Débarrassons nous de deux culpabilités : celle éprouvée par les abstinents qui n'osent admettre qu'ils se sentent plutôt " libérés " en ayant cessé de pratiquer les jeux du sexe, comme celle qui ronge ceux qui souhaitent " fonctionner " jusqu'à leur dernier souffle.
2. La fatigue
La fatigue morale, c'est la déprime. Redoutable sur tous les plans, elle sape le désir, casse l'énergie, détourne du plaisir. En ce cas, si on n'a plus envie de faire l'amour, ce n'est pas parce qu'on est lassé de son (sa) partenaire mais parce que l'élan vital est usé par cette maladie de l'âme. Il faut se faire aider.
3. La paresse
La paresse n'est pas la mère de tous les "vices" en tout cas pas de la "luxure", car elle ne favorise guère les ébats amoureux. Vous vous aimez depuis tant d'années, vous avez subi des crises, vous vous en êtes sortis, votre accord sexuel a fait ses preuves, tout fonctionne trop bien. Plus de suspense. Confiants, surs de votre conjoint, vous vous assoupissez. Votre désir aussi. Bien sûr, ce n'est pas grave, vous avez toutes les cartes en mains. Réinjectez un peu de surprise dans votre vie. Il y a toujours à découvrir. Secouez vos habitudes, ayez le goût de l'imprévu. N'ayez pas peur de faire des efforts. ménopause, plus progressive pour les hommes, entraînerait une perte de la libido. Néanmoins, certaines femmes ménopausées depuis belle lurette conservent leur bel appétit et d'autres, plus jeunes, s'endorment devant la télévision. sexualité. Au contraire, la disparition de la fécondité libère certaines femmes. En revanche, au niveau local, peuvent se manifester des troubles directement liés au manque d'hormones (atrophie, sécheresse vaginale). Ils se soignent très bien.
4. Les médicaments
En avançant dans la vie, l'usage de médicaments s'amplifie. Cette surconsommation ne va pas toujours de pair avec l'activité sexuelle. Certains favorisent l'impuissance chez l'homme et la frigidité chez la femme. Exemples : les béta-bloquants, très utiles en cardiologie, ont mauvaise réputation (pour les hommes),les anti-dépresseurs, qui régulent le taux d'insuline, prescrits à forte dose dans les traitements du diabète... Il faut en parler aux médecins et ne pas avoir peur de réclamer de nouveaux traitements, sauf évidemment si la gravité de la maladie exclut toute modification.
5. Le manque d'hormones
En théorie, la chute des hormones, brutale pour les femmes à la
La ménopause ne sonne pas le glas de la
Source Senior Planet
Le Pèlerin