L’Ecrivain Mohamed Dib et l'Algérie
Mohammed Dib, l'auteur de la remarquable trilogie romanesque: La Grande Maison (1952)
L'Incendie (1954),
Le Métier à tisser (1957),
est né à Tlemcen, dans l'Ouest algérien, le 21 juillet 1920.
Après ses études à Tlemcen puis au Maroc, à Oujda, il s'adonne à la poésie et à la peinture en même temps qu'il exerce son métier d'enseignant à la frontière algéro-marocaine.
Il devient ensuite comptable, puis interprète pour les armées alliées pendant la Seconde Guerre mondiale.
Journaliste en 1950, apprécié de Louis Aragon, de Guillevic dont il était l'ami, il connaît le succès avec ses romans, ses nouvelles et ses poèmes.
Son œuvre exploite davantage la veine du fantastique que celle du réalisme pour traduire la période la plus douloureuse que traverse son pays, l'Algérie.
Dans les années soixante, il s'installe en France, puis enseigne en Californie.
En 1990, paraît un roman quasi autobiographique :
Neige de marbre, fondé sur une esthétique du dépouillement parfaitement réussie.
On la retrouve dans ses derniers ouvrages :
L'Infante maure (1994),
L'Arbre à dires (1998).
Il a obtenu le grand prix de la Francophonie de l'Académie Française, le grand prix de la Ville de Paris.
Mohammed Dib est mort le 2 mai 2003 à La Celle Saint-Cloud, à quatre-vingt-deux ans.
Source «La Littérature Française»
Le Pèlerin