Revenir mais…de loin
Cette rencontre, qui se veut surtout un appel à la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis, est dédiée au partage d’idées et d’expériences avec l’appui des acteurs qui sont dans le domaine et qui ont eu la chance d’avancer et faire leurs preuves dans les différents domaines de la recherche et de l’innovation scientifiques.
Une trentaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de la célèbre technopole de Silicon Valley, des universitaires, des chercheurs, des étudiants ainsi que des représentants de plusieurs institutions, dont les ministères de l’Industrie et du Travail notamment, ont pris part à l’ouverture de 1er forum initié par le ministère de l’Industrie avec le soutien de l’ambassade d’Algérie à Washington et ayant pour thème «Le rôle de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis dans le développement économique en Algérie». Cette rencontre, qui se veut surtout un appel à la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis, est dédiée au partage d’idées et d’expériences avec l’appui des acteurs qui sont dans le domaine et qui ont eu la chance d’avancer et de faire leurs preuves dans des les différents domaines de la recherche et l’innovation scientifiques. «Les infrastructures et le financement sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes, le plus important est de créer un écosystème et d’orienter la culture vers une valeur très importante, celle de la création d’idées…» Cette approche émane d’un Algérien établi aux USA, Nourddine Taibi, chercheur scientifique et manager dans une entreprise internationale d’informatique, leader mondial en électronique. Les propos de ce chercheur ne résument pas toute la thématique du forum mais montrent toutefois le rôle des idées dans le développement économique. Les idées sont ainsi ce qui est le plus important pour qu’une entreprise ou un quelconque projet économique trouve le chemin de la lumière. Pour sa part, Salah Khodja, président et fondateur d’une «startup» au Etats-Unis depuis une dizaine d’années, a indiqué que la présence de la diaspora algérienne à cette rencontre n’est pas pour dire ce q’il faut faire mais plutôt pour partager les expériences avec les Algériens désirant investir dans les énergies renouvelables. Diplômé d’une école polytechnique française, M. Khodja a déjà concrétisé sa volonté de prendre part au développement économique en Algérie par la création récente d’une PME pour la fabrication d’équipements et instruments industriels utilisés dans le domaine des énergies renouvelables. Souhaitant que la présence des étudiants soit plus importante dans ce genre de rencontres scientifiques,
M. Khodja a également préconisé la mise à niveau du système universitaire. Et d’ajouter qu’il est inutile de prendre l’argent dans des projets économiques qui ne le nécessitent pas, du moment que les idées des projets devraient correspondre à l’environnement de chaque pays. Pour sa part, le président de l’Association internationale de la diaspora algérienne, Abdelouahab Rahim, a déclaré au nom de la diaspora algérienne établie à l’étranger que «nos expériences à travers le monde nous ont appris que le développement et la création d’emplois et de richesses ne peuvent être atteints qu’avec les règles et des lois applicables, écrites et reconnues unanimement par des administrations respectueuses…».
Source Le Jour d’Algérie Yasmine Ayadi
Le Pèlerin