Algérie - Il a fait hier le bilan de sa permanence parlementaire
Le Docteur Khendek appelle à un front des élus pour développer Tipasa Ici avec Saïd Sadi
Pour participer à l’ancrage de la culture de la transparence dans les mœurs politiques d’une Algérie ruinée par une gestion opaque des affaires publiques, le député RCD de Tipasa, Mohamed Khendek, a animé hier une conférence de presse au complexe sportif de Tipasa pour livrer le bilan de sa permanence électorale. “De février 2008, date de la mise en place de ma permanence parlementaire, au 23 mai 2011, j’ai reçu quelque 450 citoyens. J’ai pu régler 243 affaires, 74 sont en voie de l’être et 229 autres sont à l’étude. 80% de ces affaires sont dues à des blocages administratifs”, révèle-t-il avant d’asséner : “l’administration n’est pas ouverte aux citoyens, malgré les instructions de Bouteflika. Il y a absence d’une culture de gestion.” Outre les nombreuses visites qu’il a eu à faire dans plusieurs régions de la wilaya,
M. Khendek a énuméré presque toutes les actions (sport, logement,…) qu’il a menées dans cette wilaya. “Il faut casser la dynamique négative qui consiste à dire que les élus ne servent à rien. Pour se maintenir en place, le pouvoir fait tout pour discréditer les politiques en disant qu’ils sont tous les mêmes”, explique-t-il. À ses yeux, un député, même s’il n’arrive pas à régler un problème, sa présence soulage le citoyen. Mais parce que seule une hirondelle ne fait pas le printemps, il a appelé les députés et sénateurs de toutes les obédiences politiques à constituer un front pour amorcer le développement économique de la wilaya surtout que “l’activité économique, celle qui génère de l’emploi et de la fiscalité, n’existe pas à Tipasa”.
Et à M. Khendek de dénoncer les blocages qui freinent l’investissement dans le secteur du tourisme notamment. “Il y a trois investisseurs auxquels on a refusé des projets au motif d’empiètement sur le domaine maritime. Au même moment, des institutions, comme la police et la protection civile, ont construit des structures à quelques mètres de la mer seulement. Pis, un citoyen, qui se dit proche de Bouteflika, a réussi à construire un hôtel au bord de la mer alors qu’il ne dispose pas de permis de construire”, a-t-il dénoncé, avant d’enfoncer le clou : “Nous sommes dans une wilaya de non-droit et les directeurs exécutifs et le wali sont vraiment à plaindre car ils ne cessent pas de recevoir des instructions d’en haut.”
Source Liberté Arab Chih
Le Pèlerin