Algérie - Production céréalière 2009-2010 à Béjaïa - Quelque 110 000 quintaux attendus
Si les chiffres venaient à être vérifiés, la production serait quasiment la même que celle réalisée durant la campagne précédente, à savoir 112 000 quintaux sur une superficie de 7 000 hectares.
à Béjaïa, les prévisions de l’Union des coopératives agricoles (UCA) sont estimées à quelque 110 000 quintaux, toutes céréales confondues (blé dur, blé tendre, orge et avoine).
Quant aux prévisions de collecte, le directeur, M. Ahcène Oumammar, a indiqué qu’elles sont de 25 000 quintaux. Si les chiffres venaient à être vérifiés, la production serait quasiment la même que celle réalisée durant la campagne précédente, à savoir 112 000 quintaux sur une superficie de 7 000 hectares.
Le directeur souligne, par ailleurs, que la wilaya de Béjaïa réalise chaque année des programmes de multiplication des semences sur une superficie de 150 hectares.
Les prévisions de production sont estimées à 3 800 quintaux. Il s’agit, poursuit-il, de semences certifiées, nécessaires pour les campagnes à venir. Et c’est avec de tels programmes que l’Algérie a réussi à s’autosuffire en matière de blé dur et d’orge. D’ailleurs, avec l’excédent réalisé durant la campagne précédente, en matière de production d’orge, l’Algérie a opéré un retour sur le marché international après plus de 40 ans d’absence.
Il faut dire que les mesures agricoles, initiées par le département de Rachid Benaïssa, “docteur vétérinaire et cadre de la maison”, aime-t-on à rappeler, ont suscité des dynamiques certaines dans plusieurs secteurs dont celui de la céréaliculture. Le directeur de l’UCA en a énuméré quelques-unes. 1. Les subventions des engrais. Une mesure qui se traduit par une réduction de 20% sur les prix, de quoi alléger l’agriculteur. 2.
La suppression de la TVA, 17%. Le crédit Rfig qu’accorde la Badr en amont. Un crédit à taux bonifié et remboursable à la fin de la campagne. Et en aval, le prêt à la production, accordé depuis 2008. L’État achète le blé dur à 4 500 DA le quintal, le blé tendre à 3 500 et l’orge à 2 500. Des mesures et des prix incitatifs qui n’ont pas manqué de booster le secteur céréalier. Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a doté les Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) et les UCA d’équipements et de matériels agricoles, à l’instar de moissonneuses-batteuses, de tracteurs, d’épandeurs, etc.
Ces équipements et matériels seront mis à la disposition des agriculteurs à des prix défiant toute concurrence.
Source Liberté – Moussa Ouyougoute
Le Pèlerin