Les parkings sauvages, prochain chantier des autorités
La prochaine opération des autorités locales, après celle des marchés informels, concernera les parkings sauvages, métier «illicite» qu’exercent des centaines de jeunes chômeurs algériens et qui commence à prendre de l’ampleur à travers le territoire national.
En fait, dans les quatre coins du pays, on trouve ces gardiens de parkings qui squattent les trottoirs, les avenues et les grands boulevards, et les automobilistes sont obligés de payer 30 à 50 dinars pour stationner. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales a estimé que «la situation diffère d’une commune à l’autre et d’une ville à l’autre», ajoutant qu’une étude est en cours concernant ce dossier dont le règlement exige «une coordination entre les APC et les forces de l’ordre qui connaissent mieux les endroits qui nécessitent tel ou tel dispositif de sécurité». Les gardiens travaillant dans ces parkings auront des autorisations pour exercer leur activité qui devra répondre à «un cahier des charge définissant les prix, les horaires et la responsabilité de ces personnes quant au vol et à la détérioration des véhicules». Ces gardiens seront par ailleurs dotés d’une tenue spéciale et d’un badge, a encore précisé le ministre.
En outre, Daho Ould Kablia a affirmé que l’opération portant organisation des marchés informels sera «achevée» avant le mois de rama-dhan prochain, ajoutant que quelque 8 000 commerçants informels seront intégrés dans le secteur formel avant la fin de l’année 2012. «Concernant l’organisation des marchés informels, il est prévu qu’elle soit réglée avant le mois de ramadhan prochain avec la réhabilitation et l’intégration avant la fin de l’année de quelque 8 000 commerçants», a indiqué
M. Ould Kablia. Il ajoutera que «28 000 commerçants seront également intégrés en 2013», rappelant que le nombre de commerçants qui activaient dans l’informel s’élevait à 65 000.
Le ministre a précisé que la prise en charge de ces commerçants se fera à travers la réalisation de marchés en constructions «mobiles et légères» et de «nouveaux locaux» ainsi que l’utilisation de locaux relevant de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), situés au rez-de-chaussée des bâtiments. Il a par ailleurs ajouté que «plusieurs marchés informels ont été éliminés avec consentement des commerçants, qui ont compris que c’est dans leur intérêt d’exercer leur activité dans un cadre légal».
Source Le Jour d'Algérie Ahcène Hadjam
Le Pèlerin