L'algérien Cevital n'a pas renoncé à sauver FagorBrandt
Le président du groupe algérien, Issad Rebrab a déposé ce mardi un recours auprès du tribunal espagnol qui a bloqué le rachat des marques (Brandt, Vedette, De Dietrich...).
Cevital n’abandonne pas le dossier de rachat du fabricant français d’électroménager FagorBrandt. Le groupe algérien a déposé, ce mardi 25 mars, un recours auprès du tribunal de commerce de Saint-Sébastien, qui avait décidé vendredi 14 mars de bloquer le rachat des marques de l'entreprise (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich…) détenues par une autre filiale du groupe espagnol Fagor, lui-même en faillite.
Le tribunal avait rejeté l’offre de 25 millions d’euros présentée par Cevital, exigeant 10 millions d’euros de plus. Le président du groupe, Issad Rebrab, espère qu’il obtiendra une réponse du tribunal espagnol dans les quinze jours. En cas de rejet, il assure qu'il ne versera pas la somme supplémentaire demandée: "Selon beaucoup d’analystes, le montant que nous proposons est déjà surévalué", affirme le milliardaire à Challenges.
Si Cevital jette l’éponge, ce serait une mauvaise nouvelle pour les autorités françaises, qui comptent sur la reprise des usines pour environ 100 millions d’euros, afin de sauver 1.200 salariés sur les 1.800. Le groupe d’électroménager serait alors mis en liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce de Nanterre devait décider du sort de l’entreprise jeudi 27 mars. Mais sans réponse du tribunal espagnol, cette audience pourrait, une nouvelle fois, être reportée. "Je n’ai jamais vu un dossier aussi compliqué", déclare le patron de Cevital.
Source Challenges.fr
Le Pèlerin