Pour des ordonnances de moins de 2 000 DA
L’ensemble des titulaires de la carte Chifa pourront, avant la fin du mois, bénéficier du système du tiers payant. L’opération sera, dans un premier temps, expérimentée dans quatre wilayas avant de toucher les autres d’ici août prochain.
Les malades chroniques, les retraités, les invalides et les assurés sociaux à revenus limités ne seront plus les seuls à prétendre au remboursement des médicaments via le système du tiers payant. Les autres catégories seront désormais concernées. Ils ne payeront désormais que 20% des ordonnances prescrites par leur médecin et seront dispensés de se déplacer à la Cnas pour se faire rembourser. Le remboursement ne concernera cependant que les ordonnances de moins de 2 000 DA et à concurrence de deux ordonnances par trimestre et par personne. Au- delà de ce seuil fixé par la Cnas, le remboursement se fera par le biais du système actuel. Dans un premier temps, la nouvelle mesure sera expérimentée au niveau des wilayas du Grand Sud, les wilayas de Blida, de Guelma et de Sidi-Bel- Abbès. Elle ne sera généralisée qu’à partir du 1er août prochain. En parallèle, la Cnas annonce l’élargissement du système du tiers payant à une nouvelle liste d’actes médicaux essentiels en dehors des consultations avec une revalorisation dans le cadre du dispositif du médecin traitant. La caisse d’assurances prévoit également le conventionnement des médecins et pharmaciens biologistes exerçant au niveau d’un laboratoire d’analyses de biologie médicale dans le cadre du système du tiers payant. Le conventionnement concernera une liste d’actes essentiels de biologie médicale sur prescription des médecins traitants et des médecins spécialistes conventionnés. Il est également prévu, dès le 1er juillet, l’introduction d’une mesure ayant pour but l’encouragement de la production nationale de médicaments. Les pharmaciens bénéficieront d’une majoration de 20% sur le montant de chaque ligne de médicament prescrit pour lequel ils délivrent un produit fabriqué en Algérie. Une mesure en droite ligne de l’actuelle incitation de la promotion de la production pharmaceutique nationale, qui est actuellement constituée d’une majoration de 20% du montant de l’ordonnance remboursée accordée aux pharmaciens à la condition qu’ils réussissent à délivrer pour l’ensemble des médicaments prescrits, des médicaments fabriqués en Algérie.
Source Le Soir d’Algérie Nawal Imès
Le Pèlerin