Ces postulants qui veulent devenir maires
Ils sont nombreux à postuler au poste de président d'APC et d'APW. Issus de différentes catégories professionnelles, médecins, praticiens, avocats ou encore enseignants, ils tentent la bataille électorale et en sortent souvent gagnants.
Le poste de président d’APC et d’APW emballe tout le monde. Médecins, avocats, cadres, administrateurs, syndicalistes, les élections attirent de plus en plus toutes les catégories sociales et professionnelles.
À voir les affiches placardées sur les murs des villes, la première chose qui saute aux yeux, après les postures, est bien entendu la profession. Issus de différents secteurs d’activités, ces prétendants au poste de maire ou président d’APW ont un parcours professionnel jalonné.
Outre la députation qui attise les convoitises, les élections locales font courir surtout les médecins, avocats et enseignants. Ce constat est vérifié à travers les affiches de candidature aux locales du 29 novembre.
De plus en plus, les corps médical et éducatif sont bien représentés parmi les prétendants au poste de président d’APC et d’APW.
En effet, médecins, dentistes, enseignants sont engagés dans la bataille électorale pour le scrutin local. En l’absence de chiffres exacts sur la participation du corps médical, éducatif et judiciaire, ces catégories professionnelles sont largement représentées dans cette échéance locale. Ainsi, médecins, praticiens, avocats et enseignants figurent sous différentes couleurs politiques. Forts de leur carrière et statut social, ces postulants sont accueillis à bras ouverts par les partis politiques qui les recherchent vivement. Si certains voient dans la candidature des ces catégories un fait plausible, d’autres y voient un méfait. Diversement appréciée, la candidature des médecins, avocats ou enseignants incitent certains citoyens à aller voter en leur faveur, contrairement aux autres qui jugent «incompatible voire inconcevable» de concilier politique et profession. Au-delà des commentaires et avis des uns et des autres, cette catégorie de candidats a bien d’autres motivations et visées.
Politiquement apparentés à des partis ou imprégnés d’une idéologie, ces candidats ont, certes, des profits. Motivés ou attirés par les prérogatives et les avantages matériels et financiers que leur procurent ces postes de responsabilité, les postulants trouvent leur compte à tel point qu’ils renoncent à leurs fonctions «initiales», optant pour d’autres missions, de surcroît politiques.
Notons enfin que la campagne pour les élections locales du 29 novembre se poursuit à travers le pays. Les partis en lice pour le double scrutin local sillonneront villes et villages dans le cadre de cette campagne qui se poursuivra jusqu’au 25 novembre prochain, date à laquelle elle sera clôturée officiellement, à quatre jours du scrutin. D’autre part, cinquante deux partis politiques ont participé à cette élection locale à laquelle prennent part également des candidats indépendants.
Source Le Jour d’Algérie Yazid Madi
Le Pèlerin