Délit de... compétence
Tout le monde a le droit de critiquer l'équipe nationale et on a entendu des entraîneurs français, exerçant chez nous, donner librement leurs avis, pas tendres du tout avec les Verts. On a entendu des critiques acerbes de la part de coachs algériens, et pas des moindres. On a entendu des personnalités et des journalistes, de divers horizons, dire toute leur déception et leurs inquiétudes quant à cette équipe ! Tous peuvent parler, sauf Saâdane !
Dès qu’il s'agit du héros d'Omdourman, M. Raouraoua perd son calme et M. Halilhodzic devient blessant. Quant aux supporters, on sait depuis longtemps qu'il n'y a pas plus versatile qu'un adulateur du foot ! Oui, maintenant nous en sommes sûrs : Saâdane fait peur parce que, à chaque fois qu'on l'appelle pour jouer au pompier, il fait beaucoup mieux qu'éteindre le feu. Et l'on sait depuis longtemps que les meilleurs n'ont pas leur place en Algérie. Alors, faites comme les autres «meilleurs», M. Saâdane, partez rejoindre Madjer et Khalef, et tant d'autres valeurs sûres du football, marginalisés et forcés à l'exil. Comme tous les cerveaux de ce pays. Partez là où la compétence n'est pas une tare !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Sadi n'est plus là. Aït Ahmed aussi. Ouyahia est parti. Belkhadem l'a suivi. Il reste Bouteflika et Halilhodzic. C'est certainement à cause des classements : nous sommes derniers ou avant-derniers presque partout...»
(Tata Aldjia)
Source Le Soir d’Algérie Maâmar Farah
Le Pèlerin