IMERYS - Talcs de Luzenac : un médiateur pour sortir de la crise ….Quelques avancées mais la situation se cristallise
Jeudi soir, dirigeants et syndicats des Talcs de Luzenac sont entrés dans un nouveau round de négociations, sous l'autorité d'un médiateur nommé par le préfet de l'Ariège, Salvador Pérez. Patrick Escande, directeur du travail dans l'Aveyron, a rencontré brièvement les deux délégations, avant de recevoir à tour de rôle les syndicats, puis la direction, et de les réunir à nouveau. « Il nous a prévenus : les négociations peuvent durer toute la nuit », confiait hier soir Didier Blanco, délégué syndical Force Ouvrière (1). Plusieurs points d'achoppement subsistent en ce qui concerne les salaires et les emplois. Aucune nouvelle proposition n'a été faite par la direction, tandis que les syndicats persistent à réclamer une augmentation indexée sur l'inflation (+ 2,4 %), l'embauche d'un salarié en situation précaire dans l'entreprise depuis 1989 et le recours à l'embauche de 58 saisonniers pour la saison de production.
De son côté, le syndicat CFE-CGC (encadrement) appelle à une sortie du conflit : « J'en appelle à la raison et je vous exhorte de poursuivre les négociations sur la base d'offres salariales et de prétentions raisonnables et acceptables », souligne Serge Mis, délégué syndical. Enfin, une manifestation a eu lieu hier matin à Luzenac, rassemblant les salariés en grève. Elle a reçu le soutien d'élus ariégeois : la députée Frédérique Massat, le président du Conseil général Augustin Bonrepaux et le maire de Luzenac Christian Loubet sont venus discuter avec les salariés en lutte.
Une opération escargots provoque un embouteillage montre sur la RN 20
Hier Samedi 10 mars les organisations syndicales ont organisé cette opération « Escargot » qui n’a pas permis semble-t-il de faire avancer les choses de façon significative
La médiation semble avoir permis quelques avancées mineures, mais jugées encore fort éloignées des revendications pourtant fort modestes des salariés …..(1,8% d’augmentation)….
Les camions destinés au transport de talc restent bloqués au parking tout comme la situation qui demeure figée
Source La Dépêche du Midi
On aborde la seconde semaine de ce conflit dans des conditions difficiles
L’action débouchera-t-elle sur un consensus ?
Ira-t-on vers une épreuve de force qui risque de pourrir le climat social et aboutir à moyen terme à une dégradation de la productivité ?
Affaire à suivre
Le Pèlerin