Mondial 2010 - Les équipes, la Fifa, les sponsors et l’Afrique du sud devaient engranger plusieurs milliards d’euros de recettes…
22 hommes sur un terrain plus un arbitre, des supporters en transe et des écrans géants au quatre coins du monde. La Coupe du monde de football qui commence vendredi en Afrique du sud sera un mélange de tout cela. Mais aussi, et surtout pour certains, une histoire de gros sous.
Tour d’horizon de ceux qui vont s’en mettre plein les poches.
7 millions d’euros: les équipes seront les premières bénéficiaires de cette Coupe du monde. Toutes celles qui participeront aux matchs de pouls recevront 6 millions d’euros de la part de la Fédération internationale de football (Fifa) et 1 million d’euros de dédommagement pour la préparation.
20,5 millions d’euros: l’équipe qui soulèvera la coupe le 11 juillet prochain touchera pour sa part quelque 20,5 millions d’euros, toujours en provenance direct de la Fifa.
279 millions d’euros: c’est le total des primes accordées par la Fédération international de football aux équipes participantes à la Coupe du monde.
1,7 milliard d’euros: le montant des droits audiovisuels a explosé ces dernières années. De 49 millions d’euros environ lors du Mondial 1990, il atteindra 1,7 milliards d'euros pour celui de cette année.
2,7 milliards d’euros: si la Fifa, en tant qu’organisatrice, va dépenser 8,9 millions d’euros environ pour l’événement, elle devrait largement rentrer dans ses frais. Selon les dernières estimations, la Fédération pourrait récolter 2,7 milliards d’euros entre les droits audiovisuels, le marketing et l’hébergement.
9,9 milliards d’euros: le pays organisateur ne sera pas en reste niveau gros sous. L’impact économique de la Coupe du monde pour l’Afrique du sud sera de 9,9 milliards d’euros selon une étude du cabinet Grant Thornton. 62% de cette somme proviendra des investissements faits en amont et 38% de l’événement en lui-même. Le pays devra toutefois déduire les 3,5 milliards d’euros de dépenses effectuées depuis 2005 pour accueillir le Mondial.
Derniers grands vainqueurs: les sponsors, équipementiers et chaînes de télévision. Mais aucun ne se risque pour l’instant à avancer des chiffres précis sur les bénéfices attendus. Tous savent déjà, cependant, qu’ils atteindront des sommets.
Source 20minutes.fr Elsa Meyer
Le Pèlerin