Algérie - Le pétrole du lendemain
Le solaire représente aujourd’hui une véritable alternative dans le cadre du développement durable. Le projet Desertec s’inscrit de plain-pied dans cette optique. De grandes entreprises énergétiques européennes y croient. Chez nous, le groupe Cevital y adhère. Le commissaire européen à l’Énergie, Günter H. Oetteinger, a relancé hier l’idée, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de l’Énergie UMA-UE à Alger.
L’Algérie doit en grande partie son poids sur l’échiquier international à la puissance énergique qu’elle représente actuellement. Elle est un acteur majeur sur le marché mondial en occupant la place de deuxième fournisseur de l’Europe en gaz et treizième en pétrole.
Elle est en mesure d’améliorer ce positionnement pour peu qu’elle diversifie sa production énergétique en exploitant son immense potentiel hors énergie fossile, en l’occurrence le solaire.
En la matière, la Providence a bien nanti notre pays, avec un Sahara à la dimension continentale qui représente des capacités virtuelles de production insoupçonnables. En effet, le soleil qui brille quasiment toute l’année sur le Sud, et dont on ne retient pour le moment que l’aspect négatif de chaleur torride, pourrait être cette source nouvelle qui produirait une véritable révolution énergétique.
Le solaire représente aujourd’hui une véritable alternative dans le cadre du développement durable. Le projet Desertec s’inscrit de plain-pied dans cette optique. De grandes entreprises énergétiques européennes y croient. Chez nous, le groupe Cevital y adhère. Le commissaire européen à l’Énergie, Günter H. Oetteinger, a relancé hier l’idée, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de l’Énergie UMA-UE à Alger.
Si, dans le fond, les autorités algériennes ne peuvent qu’apporter leur soutien à un tel projet, qui peut alimenter l’Europe en énergie à hauteur de 15% de ses besoins, cependant elles conditionnent sa concrétisation par le transfert de la technologie pour pouvoir produire sur place les équipements nécessaires.
Une condition à laquelle la partie européenne ne peut s’opposer a priori s’il y a réellement volonté de donner un contenu durable au slogan de partenariat énergétique stratégique entre les pays des deux rives de la Méditerranée.
Source Liberté Omar Ouali
Le Pèlerin