Frigide Barjot appelle au sang et veut investir la rue
Elles ont franchi la limite. Barjot promet "du sang et Boutin en appelle à la guerre civile,…Moi qui croyais qu’ils n’y avait que nos belles péripatéticiennes pour faire le trottoir
La démocratie ne s’exprime plus dans l’isoloir….Elle s’exprime dans la rue
Un emballement absurde, à la limite de la folie……
Dérapages ineptes
Provocation des forces de l’ordre, tout en se faisant passer pour une victime, à menacer de mort un élu de la République…..Cela se passe de commentaires…..
Et ça se dit adepte de l’ordre établi et de la démocratie…..
Une certaine catégorie de « citoyens » ont tellement pris l’habitude du pouvoir….qu’ils n’acceptent pas que d’autres prennent les rennes….
Et d’exiger des résultats en moins d’un an, là où ils ont mis des années pour mettre la France à genoux …..
Pour autant, jusqu’à présent, certains s’étaient arrogés le rôle du parangon de vertu, en prétendant se démarquer des violences et des dérapages.
Frigide Barjot en est l’incarnation la plus charismatique, puisque la "fofolle" de Dieu a décidé de reprendre le rôle jadis dévolu à Christine Boutin.
Quant à elle, la pauvre, elle a été gazée….au lacrymogène….C’était une première…Elle n’a pas encore l’habitude….Elle ne connaît que l’odeur de l’encens….
Frigide Barjot appelle au sang : Madame, vous n'avez jamais représenté les Français
Je passe bien des commentaires qui pourraient heurter la sensibilité de ces pauvres âmes
L'ultime limite est franchie
Mais ce vendredi 12 avril, Frigide Barjot a franchi le Rubicon. Et rejoint les rives du terrorisme.
Après le vote du Sénat sur la loi « du mariage pour tous » la dite citoyenne parfaitement hystérique, a perdu les pédales à cette annonce :
"Hollande veut du sang, il en aura ! Tout le monde est furieux. Nous vivons dans une dictature."
Frigide Barjot en appellerait-t-elle donc à l’insurrection, au sang, à la violence consciente et volontaire ?
Quand le vernis craque, les vérités jaillissent. Cela fait des mois que des preuves, accablantes, mettaient sérieusement en doute les frontières que Frigide Barjot tentait de mettre entre les dérapages et son mouvement qu’elle voulait pacifique.
La déclaration de Frigide Barjot n’est pas une simple réaction anti-gouvernementale : c’est un appel à faire plier la République.
Et les débordements de la manifestation spontanée, donc illégale, de vendredi soir devant le Sénat, montrent que, la "manif pour tous", Civitas, les "vendéens royalistes" savent se retrouver pour pactiser contre la République au mépris de la loi en défiant les forces de l'ordre.
Ne lui en déplaise, à elle ou à l’UMP front debout, ce n’est pas le peuple qui n’est pas écouté : c’est une frange marginale de la société, sclérosée dans ses beaux principes.
Ce n’est pas parce que cette ultra minorité parvient à se faire entendre par le prisme déformant de notre ère médiatique que l’on doit confondre l’écho et le cri lui-même.
Nous ne vivons pas dans la dictature, comme elle l'affirme. La dictature dans cette affaire, la seule, c'est celle qu'elle tente d'imposer au peuple français, en osant prétendre qu'elle parle en son nom, une escroquerie sans nom.
La belle imposture.
Le Pèlerin