C’est ce que le président-directeur général du groupe international, Bruno Lafont, a assuré hier à Rouiba, lors de l’inauguration d’un laboratoire de développement de la construction, le quatrième au monde, après celui de Lyon (France), Chongqinq (Chine) et Mumbai (Inde) et le premier en Algérie et en Afrique. «Lafarge en Algérie, c’est une entreprise qui avance, qui investit et qui croît», dira Bruno Lafont, en précisant que le groupe a déjà investi 240 millions d’euros durant les six dernières, en termes de capacités de production, et a «l’intention de continuer» sur le long terme.
Un engagement motivé par le poids du marché algérien de la construction, en évolution de 8% depuis 2006 et qui «se porte bien» et où la demande «est bonne», très «croissante», assure-t-on. Voire, Lafarge qui a élargi sa gamme de ciments, bétons et granulats à de nouveaux produits, compte maintenir la cadence. Soit œuvrer encore à satisfaire les besoins en matériaux de construction, induits par la dynamique de développpement infrastructurel, le programme de réalisation de logements et de villes «accueillantes», moins énergivores et davantage accessibles, ainsi que la quête de produits abordables, de qualité, innovants et certifiés. En ce sens, Lafarge a lancé ce laboratoire de développement de la construction, implanté sur près de 3 000 m² et pour lequel un engagement de l’ordre de 220 millions de dinars a été consacré, voulu comme une «plateforme d’échanges, de partage de savoir-faire et de recherche», visant à développer l’écoute et la proximité avec les clients et autres parties prenantes (architectes, prescripteurs, universités, pouvoirs publics...) comme le relève le directeur général de Lafarge Algérie, Luc Callebat.
Ce laboratoire est constitué d’une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs, architectes et techniciens, une trentaine, et aura pour vocation de mettre au point les futurs produits, systèmes et solutions pour l’ensemble des besoins de la construction, et participera à former différents intervenants de la construction à la mise en œuvre de ces nouvelles technologies. Dans ce cadre, Lafarge entend tant renforcer sa collaboration avec l’establishment universitaire algérien que développer la formation technique et applicative dans les différents métiers de la construction, en attendant l’accréditation de ce laboratoire.
Rappelons que Lafarge Algérie opère deux unités de ciment (M’sila et Oggaz) dont la capacité totale dépasse les 8 millions de tonnes de ciment, plus de 20 centres de production de béton, d’une capacité d’un million de mètres cubes. La société gère également, en partenariat avec le Groupe public industriel des cimenteries d’Algérie (Gica), la cimenterie de Meftah.
Notons également que Lafarge a lancé récemment la première enseigne de supermarché des matériaux de construction Batistore, implantée à
Le Pèlerin