Sidi Ghilès - Le cybercafé délivrait des… certificats médicaux !
Las d’aller en classe, le jeune B. A., lycéen, âgé de 17 ans, avait décidé d’ajouter 2 jours supplémentaires à ceux figurant sur l’arrêt de travail obtenu auprès d’un médecin. Il utilisa, pour cela, les services d’un cybercafé.
La cellule de communication de la police, qui nous a présenté cette affaire, nous a précisé que ce cybercafé était soupçonné de délivrer des ordonnances médicales trafiquées en vue de l’achat de psychotropes. Ce cybercafé situé à Sidi Ghilès, fut placé sous surveillance durant quelque temps. Ce fut à ce moment que le jeune B. A. qui sortait de ce cyber fut suspecté. Un contrôle inopiné permit d’intercepter ce jeune qui était en possession de l’original d’un certificat médical portant un arrêt de travail de deux jours, et d’un autre certificat médical «scanné» identique de deux jours mais antidaté. Le jeune B. A. avoua, lors de son interrogatoire, qu’il avait peur de parler à son père du fait qu’il voulait faire l’école buissonnière et a utilisé ce stratagème pour s’absenter. Il avait en même temps dénoncé le gérant du cyber qui lui aurait montré la manière de trafiquer ce document. Cet employé du cyber aurait nié toute implication : «Il m’a demandé de lui scanner un document et de le lui transmettre par réseau au poste qu’il utilisait au sein du cyber. C’est ce que j’ai fait. Il m’a payé et il est sorti», clama l’employé B. N. âgé de 28 ans. Les deux protagonistes, présentés au magistrat instructeur du tribunal de Cherchell furent confondus, car le jeune B. A. accusa formellement l’employé B. N. du cyber. Ces derniers furent placés sous citation directe en vue de se présenter à l’audience prochaine.
Source Le Soir d’Algérie Houari Larbi
Le Pèlerin