Un gros industriel agonise
À son chevet, son associé le supporte.
Soudain le mourant lui fait signe d'approcher encore plus près et murmure d'une voix faible :
- Je veux libérer ma conscience avant de mourir.
Le trou dans la caisse il y a 5 ans, c'était moi.
Le faux incendie, c'était moi.
Le cambriolage, l'an passé, eh bien! C’était moi...
Et pour rien te cacher, l'amant de ta femme,
eh bien ! C’était moi...
- Tu peux mourir en paix, dit l'autre, l'arsenic dans ton café, c'est moi.
Le Pèlerin