Santé Le Cholestérol est un fléau
Le cholestérol est un fléau des temps modernes, c'est un fait avéré. Problème : nous en sommes les principales victimes et, l'âge aidant, peu d'entre nous y échapperont… Bonheur, il y a des solutions de prévention. Alors, sport ou médicament ?
Objectif santé !
Une personne sur cinq souffre de taux de cholestérol trop important, avec plus de 2,2 grammes par litres dans le sang… Et cela ne s'arrange pas avec l'âge, la sédentarisation, le surpoids et autres calamités. Alors comment faire baisser le mauvais cholestérol ?
D’abord, en optant pour une alimentation équilibrée.
C’est-à-dire en mangeant moins de graisses animales comme le beurre, les charcuteries, la crème ou les fromages gras, au profit de graisses végétales comme les graisses de tournesol, mais également l’huile d’olive ou de colza.
Sans oublier de miser sur cinq fruits et légumes différents par jour. Les légumes fournissent des sels minéraux et des oligoéléments. Les fruits, eux, apportent des vitamines en quantité importante.
Ensuite, en pratiquant le sport. "Toute activité physique permet de lutter contre un excès de cholestérol. Et même de faire baisser le mauvais cholestérol et les triglycérides, tout en augmentant le bon cholestérol. L’idéal est de faire, par exemple, trois heures de marche par semaine. Mais, c’est malheureusement une solution trop souvent négligée", explique Jacques Beaune, professeur de cardiologie aux Hospices civils de Lyon.
Dernier recours, les médicaments. "Ces traitements corrigent seulement les effets du trouble, et avec quelques risques d’effets secondaires. Exemple : les statines, qui sont l’une des deux grandes catégories de médicaments commercialisés avec les fibrates, entraînent parfois des douleurs musculaires aux bras ou aux jambes. Au pire, ces médicaments peuvent provoquer une rhabdomyolise. C’est à dire une maladie grave qui détruit les cellules musculaires. Mais c’est extrêmement rare", ajoute Jacques Beaune
Hygiène et prescription
Donc pas question de céder à la panique. Jacques Beaune avance un dernier conseil : "Il ne faut pas hésiter de demander à son médecin de prescrire en priorité l’une de ces trois molécules qui ont déjà fait leurs preuves : la simvastatine, la pravastine et l’atorvastatine, réputés baisser le cholestérol de 15 à 40 %, tout en limitant les risques de mortalité liés à des accidents coronaires ou vasculaires cérébraux de 20 à 30 %. Mais, dans tous les cas, je recommande d’être toujours bien suivi et encadré par son médecin traitant. Et de ne pas négliger son alimentation et son hygiène de vie".
Pendant ce temps, les grands laboratoires continuent d’investir 15 % de leur chiffre d’affaires en recherche et développement. Ce qui représentait plus de soixante milliards de dollars pour l’ensemble de l’industrie pharmaceutique en 2003.
Mais, comme innover devient de plus en plus difficile, la tendance est à l’élargissement des champs de prescription à d’autres maladies. Le "deux en un", en somme. Ainsi, le Caduet de Pfizer additionne les effets de l’anti-cholestérol Lipitor et de l’antidépresseur Norvasc. Une tendance qui devrait se confirmer dans les années à venir. D'autre part, les rayons des supermarchés commencent à être envahis par des gammes d'aliments anti-cholestérols déclinés sous forme de yaourts, biscuits et autres plats préparés. Une mutuelle a même proposé même de rembourser un yaourt anti-cholestérol...
Bref, tout ça donne une furieuse envie de se mettre au sport !
Source SeniorPlanet, information relayée par :
Le Pèlerin